Ce sont les grands mentors qui font les grands collaborators !

Mais qu’est-ce qu’un Mentor ? Attention de ne pas confondre avec « les grands menteurs qui feraient les grands collaborateurs » ! Surtout pas ! Alors, pour commencer, restons focus sur ce qu’est un Mentor.

Vous avez dit Mentor ? Qu’est-ce qu’un Mentor ?

Selon le Larousse, c’est un conseiller expérimenté, attentif et sage, auquel on fait entièrement confiance. Oui ? On est tous d’accord avec ça ? Au Canada, le mentor est une personne expérimentée qui contribue, bénévolement ou non, au développement personnel ou professionnel d’un débutant. Et dans la mythologie grecque, Ulysse partant pour Troie, décide de confier la gestion de sa maison et surtout l’éducation de son fils Télémaque à Mentor. C’est la naissance du mentorat.

qu'est-ce qu'un Mentor

Le mentor est donc celui qui guide vers la confiance en soi !

Il faut certaines prédispositions pour être un Mentor. Cela ne s’improvise pas. Et surtout, cela ne peut fonctionner que si certaines qualités sont mises à profit du mentoré.

  • Empathie : il faut bien apprécier de s’occuper des autres pour être un mentor, sinon, ce serait un supplice que de tenir ce rôle. Surtout, on peut imaginer à quel point cela sonnerait faux et serait contreproductif.
  • Honnêteté : en lien avec la première qualité, il faut que cette posture, ce rôle, soit honnête et congruent avec ce qu’est réellement le Mentor. Aussi, l’honnêteté est un prérequis pour permettre au mentoré d’avancer, sur a base de vérités dites en toute simplicité et avec respect.
  • Patience : en lien aussi avec la qualité précédente ! Parce que dire les choses telles qu’elles sont, parfois même les répéter plusieurs fois, avec des approches différentes (nous n’avons pas tous les mêmes canaux de compréhension) et faire l’effort de s’adapter en permanence, cela implique de la patience.
  • Écoute : en lien aussi avec… (tout est lié évidemment !). Parce que pour pouvoir révéler au mentoré ce qui ne convient pas, ce qui fait l’objet de marges de progression, pour le libérer dans l’action, pour le comprendre afin de mieux communiquer avec, cela implique l’écoute, la vraie ! Cela signifie qu’il sait accueillir les préoccupations du mentoré, sans jugement, sans a priori ni filtre et lui formuler les retours.
  • Disponibilité : il faut s’entendre sur les temps d’échanges, les moments clés, utiles à la progression dans le parcours. Le Mentor se veut disponible et respecte ces jalons, qui vont conforter le mentoré, qui sont des étapes clés de son initiation et de sa progression.
  • Humilité : parce que le Mentor offre un soutien en transmettant son expérience, des manières d’agir, dans le but d’aider le mentoré à progresser dans sa carrière. En revanche, pour transmettre sereinement, il doit se connaître lui-même et avoir bien identifié ses compétences et savoir-faire. Il met tout en œuvre pour lui permettre de faire aboutir un projet, gagner en compétences. D’ailleurs le Mentor est censé mettre en exergue les qualités et compétences de son complice. Il est un catalyseur, un révélateur ! Il donne du feed-back constructif, des conseils, sans dicter une conduite. De son côté, il pourra se remettre en question car c’est dans l’échange que le mentorat prend tout son sens. Et en évoquant ses expériences passées, ses réussites ou ses échecs, peut être que le mentor devra réviser sa propre façon de faire, à la lumière de l’échange avec le mentoré. C’est ça l’humilité !

Globalement, le Mentor peut être qualifié d’altruiste, il se soucie du bien d’autrui d’une manière désintéressée (ou presque… Parce que cela nourri peut être aussi son propre égo ce lien avec le mentoré, non ? Mais c’est un autre sujet !)

Un mot à la mode mais concrètement !?

Le mentorat est un terme très utilisé (peut être galvaudé comme d’autres ?). Il se concrétise par une relation fondée sur l’échange mutuel et la confiance partagée entre deux professionnels. L’un est plus expérimenté, au début, et l’autre est en quête d’évolution. L’un apprécie de relever les défis, et l’autre est enclin à s’impliquer dans les projets, avec une soif de découverte.

De fait, le mentorat est un véritable levier de performances dans les organisations. C’est aussi et surtout un levier pour l’insertion professionnelle. Entendons par là que c’est une démarche inclusive, un espace où chacun a sa place (je passe sur la mixité, la différence et tous les termes qui ont initiés ce vocable « inclusion »).

Le Mentor, l’une des clés de la Qualité de Vie au Travail ?

La QVT étant liée à notre environnement et aux relations intrapersonnelles et interpersonnelles qui s’y effectuent, n’y aurait-il pas de réponses adaptées grâce au Mentor (en partie bien entendu) ? Alors, qu’est-ce qu’un Mentor peut faire pour la Qualité de Vie au Travail ? Il peut déjà et surtout investir son rôle pleinement car il répond, grâce à son implication et ses qualités, à une forme de bien-être psychologique. Cela se traduit par l’estime de soi-même, la sociabilité, le sentiment de maîtrise et d’efficacité, l’équilibre, l’engagement au profit du mentoré !