Les rêves d’enfant révèlent votre personnalité ! Vous voulez en savoir plus ?
Infirmière

Pompière

Maître d’école

Parmi les métiers les plus cités par les enfants, il y a, de façon genrée et dès le plus jeune âge, infirmière et maîtresse pour les filles, et pompier ou policier pour les garçons. L’enfant ose exprimer aussi quelques « lubies », ces métiers de rêve qui semblent inaccessibles à leurs proches. Que ce soient les filles ou les garçons d’ailleurs ! Ils évoquent la chanson, le cinéma ou la danse de façon naturelle et spontanée. Sans retenue parce qu’ils ne savent pas, au départ, que leurs idées peuvent paraître fantasques.
Les rêves d’enfant sont (déjà) conditionnés par le regard des autres !
Oui, le rêve d’enfant est conditionné par le regard des grands ! C’est à cause de ce regard, du fait de ce qui est transmis sans même un mot, que l’enfant commence à exprimer des choix de métiers genrés. Parce qu’il comprend qu’il y a des métiers plutôt féminins et d’autres masculins.
Oui, l’enfant se conforme aux attentes sociales et aux désirs parentaux ! Parce qu’il ressent, grâce à la communication non verbale, que certains de ses choix paraissent utopiques. Il est alors capable de modifier en conséquence ses choix, dès qu’il grandit. Bien souvent, il renonce aux métiers artistiques ou aux activités sportives de haut niveau parce que dans l’inconscient collectif, ce ne sont pas des métiers. Pourtant, certains persistent et s’y engagent. D’autres parviennent même à en vivre.
Globalement, on observe que l’enfant a plutôt tendance à s’engager à être comme papa ou comme maman. Au détriment de sa personnalité, de ses goûts, pour faire plaisir, peut être même pour protéger et rassurer ses propres parents ?
Et les adultes dans tout ça, que veulent-ils ? Pourquoi ils détournent leurs enfants de leur rêve ? Leurs ambitions sont simples :
- protéger leurs enfant de la déception ?
- préserver leur progéniture des dangers des métiers les plus atypiques (au-delà des métiers artistiques ) ?
- s’assurer que leur descendance aura un avenir ?
L’intention des adultes est louable, nourrie de bonnes intentions ! Mais l’enfant, lui, ne serait-il pas stoppé dans son élan de vie, en plein rêve ? Ne serait-il pas injustement bridé ? La vie ne mérite t-elle pas d’être vécue pleinement, sans barrières dès l’enfance ? Très tôt (trop tôt !) l’enfant est donc exposé au regard des autres et se laisse influencer dans la majorité des cas.
En prolongement de cette idée prenons l’exemple de Marilyn Monroe, élevée dans plus d’une dizaine de familles d’accueil. Dépourvue du regard « aimant » des adultes, elle a fait des choix libres du regard des aimants. Elle a toujours voulu être artiste. Le fait de ne pas devoir se conformer aux attentes de son entourage a probablement été un facteur de réussite. Car sans freins ni barrières (aussi bien intentionnées soient-elles), l’enfant poursuit presque innocemment son rêve !
Les rêves d’enfant révèlent votre personnalité
Il y a un sens au choix de métier que vous avez exprimé par enfant. Votre aspiration ou votre envie traduisait des passions, des talents et des besoins que l’adulte – l’enfant qui aura grandit- portera encore en lui. C’est ainsi que si vous vouliez devenir infirmière ou maîtresse, au-delà de votre choix conforme aux attentes de la société (la fille occupe ces métiers !), vous vouliez probablement venir en aide ou accompagner. La première étant empathique et volontaire pour porter secours, la seconde étant davantage dans la transmission et l’accompagnement.
De la même manière, si vous souhaitez être pompier ou policier. Vous vouliez probablement aider, protéger. Ces choix témoignaient d’un besoin de sauver les autres, mais aussi de rigueur.
Pour ce qui concerne les artistes en herbe, l’idée est sans doute d’être dans la lumière, être vus, que l’attention se porte sur vous. Un côté extraverti ou hypersensible. Un besoin d’être reconnus ou admirés. Et pour revenir à l’exemple de Marilyn Monroe, c’est bien parce qu’elle n’avait aucune attention sur elle, dès le plus jeune âge, qu’elle a persévéré pour devenir une artiste de renom. Cours de théâtre, de danse, de chant, mannequin,… elle a pratiqué et s’est formée à toutes les disciplines qui lui permettaient d’être dans la lumière.
Quel est donc l’intérêt de (se) demander « quel était son rêve d’enfant ? »
L’intérêt ? C’est certainement la possibilité de saisir, en un seul mot, l’ADN, le marqueur de la personnalité dominant. Nous avons tous entendu une personne révéler son rêve d’enfant lorsque la question est posée « Et toi, qu’est-ce que tu voulais faire comme métier quand tu étais petit ? ». Et bien souvent, cette personne avoue son souvenir avec humour, voire ironie (s’il est question d’un métier « utopique ») ou bien avec tendresse (lorsque le métier est plus « traditionnel »). En somme, même l’adulte qu’il/qu’elle est devenu(e) ne respecte pas, ne comprend pas, l’enfant qui rêvait !
Il est temps de retrouver la mémoire et de regarder avec bienveillance ce souvenir, le tout premier choix de métier. celui qui peut sembler inavouable. Celui qui peut paraître commun. Peu importe puisque l’enjeu est de retrouver les caractéristiques de l’enfant, oubliées, négligées, et qui font pourtant sa personnalité dès le plus jeune âge.
Alors, grâce à ces informations, peut on imaginer qu’enfin l’enfant devenu(e) grand(e) sera respecté(e) dans son choix, sans jugement, avec bienveillance, par l’adulte qui reçoit l’information ? Est-il imaginable que ces informations permettent à l’adulte de rêver à nouveau ? De modifier le sens de sa vie professionnelle ? De (re)trouver sa voie professionnelle lorsqu’il se sent perdu sur son chemin professionnel ? Voire même d’éviter de souffrir davantage dans un métier qui le mène dans l’inconfort ?
Pour répondre à cela, l’enjeu est d’avoir une bonne connaissance de soi. Ainsi, grâce à un accompagnement adapté, vous pouvez retracer le parcours et d’avancer vers ses aspirations enfouies. Parce que les rêves d’enfant révèlent votre personnalité, soyez vous-même, entendez-vous. Cela peut vous permettre de retrouver la joie de vivre au travail, l’ancrage et plus simplement, le bonheur !
Et pour les jeunes, de 14 à 28 ans qui se posent des questions, optez pour un bilan d’orientation