solitude d'une jeune femme

Il arrive un moment, dans certaines carrières, où le mal-être s’installe.

On se dit qu’il est temps de partir. Mais au fond, on doute. On culpabilise. On rumine.

Et souvent, une image inconsciente se met en place :celle d’un affrontement. Comme si vouloir partir ou se reconvertir, c’était faire échec à l’autre. À son employeur. À son équipe. À la mission.

Comme si on était dans une partie d’échecs, et qu’il fallait gagner ou perdre.

Mais non. Ce n’est pas un jeu. Et ce n’est pas une guerre. Il n’y a pas de stratégie secrète de l’un contre l’autre. Pas de trahison à vouloir autre chose. Pas d’attaque à vouloir se réinventer.

Dans une relation de travail, comme dans toute relation, il y a deux histoires qui se jouent en parallèle. Deux rythmes. Deux besoins. Deux vérités.

Parfois, ça colle. Parfois, ça ne colle plus.

Et ce n’est pas la faute de l’un ou de l’autre. Ce n’est pas un échec. C’est juste un décalage.

Alors dans les accompagnements, il peut être intéressant de quitter ce schéma duel. De ne plus penser “je pars donc je perds” ou “je reste donc je me renie”.

Mais d’explorer : ce que je ressens. Ce que j’ai à dire. Ce que je peux ajuster Et ce que je choisis, en conscience.

Parce qu’il ne s’agit pas de battre l’autre. Il s’agit d’honorer la relation, tout en s’honorant soi. Et ça, c’est une sortie par le haut. Ni échec, ni victoire. Mais un mouvement vers la justesse.

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